On ne fait pas de la magie

«Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie.» Arthur C. Clarke

  • Fin de la gratuité de Google Maps

    À partir du mois de juin, l’hégémonie de Google Maps comme LA solution pour présenter des cartes sur les sites Web et dans les applications va couter très cher aux éditeurs. Les conditions d’utilisation : gratuité et tarifs assez bas vont changer de façon drastique, en divisant par 25 le nombre d’affichages gratuits, ce qui peut remettre complétement en cause le modèle économique d’un éditeur. L’article de Christian Quest détaille clairement ces modifications.

    Utiliser OpenStreetMap et OpenLayer

    J’ai été plongé, depuis un an, dans le développement d’une application, bientôt disponible, utilisant très largement la géolocalisation et les cartes. Fort heureusement, un des critères du cahier des charges était de ne pas être dépendant des cartes de Google et nous avons donc utilisé OpenStreetMap pour les fonds de carte et la bibliothèque OpenLayer pour le développement de l’interactivité associée.

    Surcoûts

    Ces choix ont peut être occasionné un surcoût lors du développement, dans la mesure où il a fallu utiliser deux outils au lieu d’un seul entièrement intégré comme Google Maps. Mais il est très difficile d’estimer ce surcoût.

    Par contre, il est très facile d’estimer le surcoût d’utilisation de Google Maps par rapport à ces technologies OpenSource. Et il est parfaitement clair que le choix de la « gratuité » de Google Maps par rapport au choix de « l’open source » de OpenStreetMap et OpenLayer aurait conduit aujourd’hui à l’abandon de l’application, tant son impact sur les conditions d’utilisation aurait été important.

    Basculer de Google Maps à une autre solution ?

    Dans les prochains mois,  cette question de basculement de cartes Google Maps vers d’autres solutions, soit payantes, avec des coûts plus réduits, soit Open Source avec le choix d’héberger son propre serveur de carte sera souvent posée.

    En tout état de cause, elle nécessitera des nouveaux développements et l’acquisition de nouvelles compétences. Je proposerai bientôt des formations sur ces sujets, afin d’accompagner les développeurs dans cette démarche.  N’hésitez pas à me contacter en attendant pour avoir des détails.

  • Faut il passer la meta description des pages à 300 caractères ?

    Depuis le mois de décembre 2017, Google affiche parfois des descriptions de page de 300 caractères au lieu des 160 qui étaient la norme depuis des années. La question de savoir s’il faut réécrire ces descriptions avec cette nouvelle taille se pose donc naturellement.

    A quoi sert la description ?

    La description n’est pas directement utile pour le référencement. Elle est affichée sous le titre de la page, dans l’affichage des résultats d’une recherche. Elle sert à détailler le contenu de la page afin d’inciter à cliquer pour lire la page.

    C’est donc un texte fondamentalement destiné à être lu par une personne et il doit être le plus clair possible sur l’intérêt de la page.

    La description de Google n’est pas obligatoirement le contenu de meta description

    Un élément à prendre à compte est que la meta description fournie sur une page est une indication que l’auteur donne à Google. Mais Google peut parfaitement décider de prendre un paragraphe de la page s’il estime qu’il est plus pertinent que la meta description. Et il n’existe pas de critère connu pour savoir ce que fera Google.

     

    Quelques pistes de réponse avec  John Mueller

    Google ne fournit pas officiellement une position claire sur ce qu’il convient de faire.

    Une idée mise en avant est de consulter le rapport « analyse de la recherche » de la Search Console afin de déterminer si Google affiche des descriptions longues sur certaines pages et requêtes. Si c’est le cas, John Mueller estime alors que modifier les meta descriptions peut avoir un intérêt.

    Passer la meta description à 300 caractères, une bonne pratique ?

    Même si on n’est pas sur qu’elle sera utilisée, il peut donc sembler intéressant d’augmenter la taille de la meta description, sauf que

    • la description affichée n’est pas toujours de 300 caractères et peut rester autour de l’ancienne limite de 160 caractères
    • la description doit être un texte clair et honnête sur l’intérêt de la page : il faut pousser les internautes intéressés à cliquer sur le lien, et ne pas  les tromper pour qu’ils ne quittent pas immédiatement la page, ce qui aura un effet négatif sur le classement.

     

  • Comment publier automatiquement votre page Facebook sur Twitter ?

    Savez vous que vous pouvez publier automatiquement le contenu de votre page Facebook sur Twitter ? Bien sur, votre activité sur Twitter ne doit pas se résumer à uniquement relayer ces publications, mais ce réglage permet d’éviter des taches fastidieuses.

    1) Accéder à la gestion de Twitter par Facebook

    Il faut vous connecter au compte Facebook qui vous permet d’administrer votre page et aller à l’adresse https://www.facebook.com/twitter.

    2) Afficher la liste des comptes Facebook et les liaisons avec Twitter

    L’affichage présente une liste avec votre compte et les pages que vous gérez, avec, pour chaque élément, sa liaison éventuelle avec Twitter.

     

    3) Autoriser les publications de Facebook sur Twitter

    Lorsque vous cliquez sur le bouton « Lier à Twitter », vous devez valider l’autorisation d’accès à Twitter pour que Facebook puisse publier :

    4) Définir quelles sont les publications relayées

    Une fois la liaison effectuée, vous avez accès aux paramètres, afin de choisir les types de publications que vous souhaitez relayer.

     

     

     

  • MSI et Windows Installer

    A l’occasion d’une formation Installshield, j’ai rafraichi ma liste d’outils tournant autour de MSI et de Windows Installer.

    Voilà un extrait de la panoplie :

    MAKEMSI est un logiciel freeware qui permet de construire un package MSI à partir d’une description définie dans un fichier XML.

    Dans la même lignée, j’aurais tendance à préférer WiX (Windows Installer Toolkit) qui utilise lui aussi une syntaxe XML pour décrire une installation. Il dispose d’un sous projet Votive pour manipuler ses fichiers avec Visual Studio.

    Advance Installer est un outil de conception d’installation, avec une interface graphique, disponible sous plusieurs éditions. Il existe une édition gratuite qui permet de créer des projets simples.

    Enfin, si Orca vous semble trop rudimentaire ou rébarbatif, vous pouvez utiliser InstEd pour éditer directement vos fichiers MSI.