On ne fait pas de la magie

«Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie.» Arthur C. Clarke

Étiquette : Formation

  • Le SEO, ce n’est pas de la magie !

    Comment résister, dans le blog « On ne fait pas de la magie », à l’envie de citer un article luttant contre la magie ?

    Je vous invite à consulter l’article : Le web social ce n’est pas magique, dans lequel vous trouverez de bonnes pratiques pour utiliser au mieux les réseaux sociaux.

    Nous présentons certaines de ces bonnes pratiques dans les formations Webmarketing que nous proposons, et notamment dans les ateliers Utiliser Facebook pour communiquer sur son activité professionnelle.

  • La magie du C++

    Non vous ne rêvez pas, j’ai bien utilisé le mot magie dans le titre d’un article sur le blog On ne fait pas de la magie ! Mais vous vous doutez bien qu’il y a anguille sous roche et qu’on va faire de l’anti-magie.

    L’une des opinions courantes sur le C++ est que c’est un langage difficile à employer, car il est facile de commettre des erreurs de programmation qui se traduisent par des fuites mémoires ou l’accès à des objets qui n’existent plus. En contrepartie, il est souvent également admis que le code C++ est plus rapide à l’exécution que du code Java ou C#, pour lesquels les fuites mémoires n’existent pas.

    Quelles sont les raisons sous-jacentes de ces opinions ? La principale est que le développeur C++ doit gérer lui même la durée de vie des objets qu’il utilise. Cela se traduit souvent par la contrainte d’avoir à écrire un constructeur copie ou à surcharger l’opérateur d’affectation d’une classe. Mais cela lui offre la souplesse de maitriser l’instant exact où une ressource est libérée, qu’elle soit une ressource mémoire ou une connexion à une base de données.

    Notamment, cela permet d’écrire une application en utilisant le principe RAII (Resource Acquisition Is Initialisation) sans avoir à veiller à chaque utilisation de sa classe à l’encapsuler avec une instruction using ou à ne pas oublier une clause finally d’un bloc try. C++ ne dispose pas de using ni de finally parce qu’il n’en a tout simplement pas besoin …

    De ce fait, le développeur a moins d’instructions à écrire et l’application moins de code à exécuter : il n’y a pas de besoin de code supplémentaire exécuté dans un thread séparé pour faire le ménage dans les objets à détruire. Cerise sur le gâteau, les performances d’une application C++ sont déterministes, alors qu’une application Java ou C# peut présenter des ralentissements aléatoires déclenchées par le passage du garbage collector.

    Ces opinions risquent de se renforcer à juste titre avec l’utilisation judicieuse des nouvelles fonctionnalités du C++ 11, maintenant largement adopté par les principaux compilateurs actuels. En effet, les nouveaux types de smart pointers, comme unique_ptr ou shared_ptr, ou la notion de RValues, qui permet d’écrire un constructeur move vont continuer à faciliter l’écriture d’application plus efficaces, en réduisant le nombre de lignes de code source écrites par le développeur, ainsi que le nombre d’instructions machine exécutées.

    Le constructeur move est particulièrement efficace de ce point de vue, en évitant la création d’objets temporaires qui peuvent nécessiter des tailles mémoire importantes et des temps d’initialisation conséquents.

    Pour obtenir ces résultats, qui ne sont pas de la magie, mais l’utilisation de mécanismes très bien pensés, le développeur C++ doit consacrer un temps d’apprentissage pour maitriser ces nouvelles notions. C’est le message que, pour ma part, je fais passer dans les formations C++, notamment la formation aux nouveautés C++ 11, que j’anime.

  • HTML et CSS pour les CMS

    Publier un site Web pour présenter son activité, écrire un blog, … est aujourd’hui très aisé grâce aux CMS (WordPress, Joomla, …) ou aux outils de publication en ligne (Weebly, 1and1, Facebook, …).

    Ces solutions proposent de nombreuses mises en forme prédéfinies, des templates, des pluggins qui permettent de personnaliser très finement son site. Mais parfois, il faut modifier du code HTML ou des styles CSS pour obtenir exactement la présentation souhaitée ou pour améliorer le référencement. Et là, on se trouve confronté à des aspects techniques de compréhension de la syntaxe et de l’utilisation du HTML ou du CSS.

    Une formation HTML et CSS classique n’est pas très bien adaptée pour maitriser ces aspects techniques. D’une part, certains sujets n’ont que peu d’intérêt dans le contexte d’un CMS, par exemple les formulaires ou les iframe, et d’autre part, l’accès au HTML et aux styles s’effectue au travers d’éditeurs dédiés.

    Pour ces raisons, j’ai élaboré une formation HMTL/CSS spécifique pour les CMS, mettant l’accent sur la personnalisation de CMS et sur l’amélioration du référencement naturel. La première session aura lieu très bientôt à Grenoble.

  • Ecrire un plugin jQuery pour centrer des éléments

    Lorsqu’on utilise jQuery, on peut écrire des fonctions javascript classiques qui font simplement appel à jQuery pour effectuer le traitement souhaité.

    L’ennui avec ces fonctions est que leur utilisation est plus délicate que l’utilisation de jQuery.

    Par exemple, prenons le cas d’une fonction qui permet de centrer un élément. Cette fonction peut s’écrire ainsi :

    function centreElement(element) {
    $(element).css({
    'top': (($(window).height() - $(element).height()) / 2) + $(window).scrollTop(),
    'left': (($(window).width() - $(element).width()) / 2) + $(window).scrollLeft()
    });
    }

    Cette fonction peut être appelée sur n’importe quel élément, de cette façon centreElement('#image1'). Mais que se passe t-il si on veut centrer horizontalement plusieurs éléments images ?

    Il suffit de modifier un peu cette fonction pour ne centrer qu’horizontalement. Par contre, il faut exécuter une boucle, par exemple avec la fonction each de jQuery, pour appeler autant de fois que nécessaire cette fonction. Une solution plus élégante peut être d’écrire son propre plugin jQuery, c’est à dire, tout simplement, une fonction personnelle qui se comporte comme une fonction intégrée de jQuery.

    Voilà la façon dont on pourrait écrire un tel plugin :

    (function($) {
    $.fn.centreElement = function() {
    this.each(function() {
    var $e = $(this);
    $e.css({
    'left': (($(window).width() - $e.width()) / 2) + $(window).scrollLeft()
    });
    });
    return this;
    };
    })(jQuery);

    Un plugin jQuery nom est tout simplement une fonction définie avec $.fn.nom. Pour éviter tout télescopage avec d’autres bibliothèques installées, on utilise une fonction anonyme qui reçoit un paramètre $, et on appelle cette fonction avec jQuery :

    (function($) {

    // ici, $ représente jQuery sans aucun risque de télescopage avec une autre bibliothèque

    })(jQuery);

    Il suffit maintenant de définir une fonction anonyme pour $.fn.centreElement.
    Cette fonction doit pouvoir être chainée avec d’autres appels de fonction jQuery et pour cela, elle doit renvoyer l’objet this fourni par jQuery.
    Elle doit également exécuter son traitement sur chaque noeud référencé par jQuery, ce que l’on peut réaliser avec la fonction each().
    Voilà donc la structure que doit avoir tout plugin jQuery :

    $.fn.centreElement = function() {
    this.each(function() { // boucle générique sur chacun de éléments avec la fonction each()
    // code spécifique au plugin écrit
    });
    return this; // valeur de retour pour pouvoir effectuer le chainage
    };

    Et il ne reste plus, pour effectuer le centrage, qu’à reprendre ce que nous avions écrit dans la première fonction, en enlevant le top :

    var $e = $(this);
    $e.css({
    'left': (($(window).width() - $e.width()) / 2) + $(window).scrollLeft()
    });

    Notre plugin permet maintenant d’écrire des instructions comme :

    $('img').centreElement().show();

    Cet exemple est parfois employé comme exercice de cours jQuery